J'ai besoin de toi ! [PV MA]

Lily L. Potter & Mary-Alice LestrangeUne prof en cousine, c'est pratique

Un coussin vola au travers de la pièce, signe de la frustration de Lily. Cela faisait près de deux heures qu’elle s’entraînait durement aux sorts informulés. Mais rien à faire ! Elle n’y arrivait pas du tout. En trichant si, bien sûr, mais ça n’était pas son but aussi la jeune fille ne l’avait pas fait très longtemps. Non mais pourquoi les autres y arriveraient mieux qu’elle hein ? Elle était la fille d’Harry et Ginny Potter, mince à la fin ! Elle avait une réputation à tenir. Même si au fond, elle s’en fichait les trois quart du temps… Mais en cours, la rousse voulait que ses parents soient fiers d’elle. Et même si son père avait eu lui aussi du mal avec les informulés, Lily ne voulait pas renoncer.

Soupirant, elle quitta la salle de classe vide qui lui avait servi de salle d’entraînement. Il ne lui restait plus qu’une solution… D’un pas rapide et légèrement rageur, l’adolescente se dirigea vers le bureau de sa professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Mary-Alice pourrait l’aider. C’était sa cousine. Pas une branche dont on était forcément fier, mais Mary avait été élevée avec Teddy, alors les penchants de ses parents, elle ne les avait pas tellement… Arrivée devant le bureau, Lily toqua et attendit qu’on la fasse entrer.

- J’ai besoin de ton aide Mary ! Lança-t-elle en pénétrant dans la pièce. Les Informulés, je déteste. Bougonna-t-elle.

Lily n’était pas venue voir son professeur. Mais sa cousine. Celle-ci l’aiderait sûrement non ? Tandis que le professeur lui aurait sans doute conseillé d’attendre que le temps fasse son effet… Mais la rouquine ne voulait pas attendre. Elle voulait avoir ses premiers succès rapidement ! Et elle n’en démordrait pas, elle y arriverait, foi de Lily Potter !

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Lily eut un sourire et ricana discrètement à la question de sa cousine. Ce n’était pas faux… En général, la rousse ne venait pas voir Mary-Alice. Mais il s’agissait d’un problème majeur et elle était la plus apte à l’aider. La rouge et or était assez intelligente pour savoir qu’il valait mieux s’adresser aux bonnes personnes pour progresser…

- Roh ça va hein. Sourit-elle. T’es pas contente de me voir ? Demanda-t-elle en lui tirant la langue.

Puis elle lui exposa très rapidement son problème. Deux mots : Les Informulés. Ce qui voulait tout dire. La rouge et or ne doutait absolument pas que sa cousine la comprendrait rapidement et qu’elle pourrait lui venir en aide. Ceci dit, en entendant la réponse de la brune, Lily eut une grimace. Elle ne voulait pas entendre ça ! Elle voulait réussir !

- Ça, c’est la réponse du prof, moi je suis venue voir ma cousine. Répliqua-t-elle en croisant les bras.

Puis comme Mary-Alice lui proposait de s’asseoir, Lily soupira et s’installa. Et heureusement d’ailleurs ! Parce que sa cousine venait de lui révéler qu’elle avait mis quasiment un an et demi à parvenir à réussir ses sorts informulés !

- Un an et demi ! S’exclama-t-elle, choquée. Mais je ne veux pas mettre un an et demi avant de réussir mes informulés ! Moi je veux commencer à réussir les petits sorts… Rétorqua-t-elle. Hé ! Tu insinues que je ne suis pas assez patiente ? Demanda-t-elle en plissant les yeux.

C’était vrai et alors ? Lily avait pris de son père les yeux verts des Evans et l’impatience quand elle ne parvenait pas à quelque chose. Mais quand même ! Un an et demi… Non non, la rousse refusait de mettre autant de temps pour parvenir à ses fins !

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La rouquine leva les yeux au ciel en entendant les explications de sa cousine. Non mais vraiment ! Un jour, ils allaient devoir se parler ces deux-là, parce que bon, c’était débile toute cette histoire… Lily se promit d’en parler à son père, pour essayer de comprendre. Et pour que son paternel ouvre un peu les yeux aussi…

- Faudra bien que Papa se mette à regarder les choses en face un jour. Mais de toute façon, il n’a pas besoin de savoir qu’on s’est vu. Puis je fais ce que je veux. Assura-t-elle avec aplomb.

Si elle voulait voir sa cousine, c’était son droit ! De toute façon, son père n’était pas à Poudlard et il ne connaissait pas le moindre de ses faits et gestes. Lily savait qu’elle serait donc tranquille de ce côté-là, tant qu’elle n’en parlerait pas bien sûr.

- Tu me confonds avec un Serpentard ? Lança-t-elle avec un sourire en coin en réponse à l’ambition qu’elle était censée avoir d’après sa cousine.

Lily manqua de faire une crise cardiaque en apprenant que Mary-Alice avait mis près d’un an et demi avant de pouvoir lancer un informulé. Il était hors de question pour la rousse de mettre autant de temps, c’était impossible ! Elle passerait le temps qu’il faudrait sur cet apprentissage, mais elle ne mettrait pas un an et demi avant de pouvoir lancer un tout petit sortilège.

- Tu parles d’expérience ? Demanda-t-elle, curieuse.

N’empêche que Lily nota le conseil. Ça allait être difficile à appliquer… Mais pas impossible si elle y mettait vraiment du sien.

- Mais ! Espèce de…. Rah ! Je déteste quand vous faites ça vous les Serpentards. Dit-elle en boudant un peu. Albus me fait souvent la même chose à la maison. Raconta-t-elle à sa cousine.

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Toute cette histoire entre sa cousine et son père agaçait particulièrement Lily. C'était n'importe quoi ! Lui qui leur disait toujours de ne pas juger une personne sur autre chose que ses actes, il n'aimait pas Mary-Alice à cause de son nom. L'hôpital qui se fout de la charité comme dirait sa tante Hermione...

- Un nom n'a de pouvoir que si on lui en donne. Répliqua-t-elle. C'était pour ça qu'il voulait toujours dire le nom de Voldemort à haute voix, pour lui enlever son pouvoir. Il ne peut pas te juger juste parce que tu es la fille de ta mère. S'agaça-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.

Qu'importe... Elle ne dirait rien pour le moment si cela apaisait sa cousine. Mais l'idée avait germé et Lily ne renonçait jamais. Surtout pas devant une telle injustice ! Elle n'était pas Gryffondor pour rien que diable !

Heureusement, sa cousine revint sur le sujet principal du jour : les sorts informulés. Et Lily taquina sa professeure qui réagit mal. Ah non hein ! Elle n'était pas venue pour se faire engueuler pour des conneries !

- Hé ! S'écria-t-elle, fâchée. Et si tu te calmais un peu ? Déclara-t-elle sèchement à sa cousine. Je n'ai rien contre Serpentard et je n'ai jamais pensé que tous ceux qui étaient allés là-bas tournaient mal. Si tu veux que les autres arrêtent avec les préjugés, commence déjà par le faire toi ! Rétorqua-t-elle, de mauvaise humeur.

Non mais c'était bon là non ? Entre Mary-Alice et son père, parfois, Lily avait envie de se cogner la tête contre un mur. Le sujet des sortilèges informulés revint sur le tapis et Lily fut reconnaissante de cette distraction.

- Je note, je note. Lui assura-t-elle. Je compte m'entraîner plusieurs heures, une à deux, pas plus, tous les soirs dans la Salle sur Demande, tu crois que je pourrais arriver à des progrès avec un tel programme ?

Lily fit ensuite la moue et fit mine de bouder. Elle n'aimait pas qu'on se moque d'elle, malheureusement pour le coup, elle avait donné le bâton pour se faire battre...

- Et certains à Gryffondor jugent votre ruse pour de la lâcheté... Soupira-t-elle en secouant la tête, dépitée. Certains devraient grandir...

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La jeune rouge et or en avait assez de cette relation tendue entre sa cousine et son père. À dire vrai, elle ne comprenait pas pourquoi ils ressentaient autant de choses négatives l’un vis-à-vis de l’autre. Mais elle était déterminée à leur faire ouvrir les yeux et rien ne la découragerait. Même pas la demande de sa cousine.

- Si tu avais dû virer folle comme ta mère, ça aurait été fait depuis longtemps. Fit remarquer l’adolescente. Et non, il n’a pas le droit de te juger. Certifia-t-elle en fronçant les sourcils.

Tout cela la dépassait. Son père si ouvert et tolérant d’ordinaire avait un gros problème vis-à-vis de Mary-Alice, sans que ça ne soit compréhensible. Un jour ceci dit, la rousse saurait et elle parviendrait à les réconcilier. La rouge et or ne put s’empêcher de se mettre en colère contre sa cousine quand celle-ci décida que Lily avait des préjugés sur les Serpentards.

- Ouais, sur ça au moins ouais… Ne put-elle s’empêcher de dire, de mauvaise humeur tout à coup.

Puis le sujet revint sur quelque chose de moins tendu et de plus terre à terre. Les relations sociales tendues, ça n’était pas le domaine de prédilection de Lily de toute façon. Aussi posa-t-elle des questions théoriques à sa cousine puis lui demanda-t-elle conseil sur la pratique.

- Oh oui, je pense que de l’aide ne serait pas de trop. Dit-elle en soupirant. Tu me diras quels soirs t’arrangeront ? Lui demanda-t-elle.

Puis la conversation revint sur les préjugés entre maisons.

- On aurait pu croire que la Guerre aurait fait évoluée les mentalités non ? Fit-elle remarquer à sa cousine. À cause de quoi tout ça est arrivé ? Demanda-t-elle ensuite.

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Les histoires sur les maisons et les conneries qui s’y trouvaient accrochées, Lily en avait assez. Elle explosa donc, en bonne rouge et or qu’elle était. Non elle n’avait jamais jugé les Serpentards sur les actions passées des autres. Elle avait un frère à Serpentard, alors elle était bien placée pour savoir que ce que les gens disaient des verts et argents n’était pas vrai. Et voir que sa cousine s’y mettait aussi, alors qu’elle cherchait à faire oublier l’image qu’avait son ancienne maison. Ça lui avait fait péter les plombs.

Heureusement, Mary-Alice comprit qu’il ne fallait pas insister sur ce sujet-là. Aussi parlèrent-elles des sortilèges informulés que Lily avait du mal à mettre en pratique. L’adolescente expliqua à sa cousine qu’elle comptait faire un entraînement le soir, dans la Salle sur Demande. La professeure lui proposa donc son aide, que Lily s’empressa d’accepter.

- Je vais pas te demander de venir m’aider tous les soirs quand même… Dit-elle en secouant la tête. Les mardis, jeudis et dimanches, ça t’irait ?

Comme ça, Lily pourrait s’exercer aussi seule et elle espérait que ça lui permettrait d’avancer pour pouvoir lancer un petit informulé. Les deux cousines se remirent à parler des préjugés sur les maisons et avoua ne pas comprendre que l’on puisse continuer à croire à ces idioties. Elle ne comprenait d’ailleurs pas d’où c’était venu tout ça…

- Mais c’est idiot… Fit-elle remarquer. Certes, durant la Grande Guerre, c’était les Serpentards les plus présents dans les rangs de Voldemort, mais ils n’étaient pas les seuls tout de même… Il y avait Pettigrow aussi et lui était à Gryffondor ! S’exclama-t-elle. En plus, je veux pas dire, mais Merlin est tout de même un ancien Serpentard et il n’était pas mauvais… Dit-elle en secouant la tête. Je crois surtout que c’est plus facile pour les gens de croire que tous les Serpentards sont pareils, ça leur permet de laisser libre court à leurs mauvais penchants sur eux.

Quant à la coupe. Peut-être aussi que ça jouait.

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La jeune Potter avait essayé d’être raisonnable, vraiment. Elle avait accepté l’aide de sa cousine, mais histoire de ne pas abuser, avait voulu fixer des jours où Mary-Alice pourrait l’aider. Mais sa cousine l’enjoignait plutôt à ce qu’elles se voient tous les soirs. La rouge et or réussit à résister à la tentation. Si elle avait sa cousine et professeur avec elle tous les soirs, Lily n’était pas certaine de pouvoir se dire qu’elle avait réussi grâce au travail… Elle voulait réussir plus ou moins seule, même si elle n’était absolument pas contre un peu d’aide de temps en temps.

- Chouette. Tu sais, si on se voyait tout le temps, je suis sûre que tu en viendrais à ne plus pouvoir me supporter… Taquina-t-elle sa cousine avec un sourire.

N’empêche que leur conversation un peu plus tôt, sur les maisons et les préjugés, avait fait réfléchir Lily. Personnellement, elle n’avait aucun préjugé. Toutes les maisons avaient leurs qualités à ses yeux… Elle ne comprenait donc pas d’où cette rivalité, Gryffondor/Serpentard notamment, venait. Et quoi de mieux que de voir ça avec une cousine ancienne membre de Serpentard ?

- Mais ce n’est vrai que durant la période de Voldemort ! S’écria la rouquine. Certes, ça a été une période plus ou moins longue, mais il faut prendre en compte aussi le fait que si les parents ont fait les mauvais choix dans leur temps, ça a eu un impact sur leurs enfants qui ont été obligés de les suivre par la suite… Regarde le père de Scorpius ! Certes, ça n’était pas un ange à l’école, mais s’il n’avait pas été élevé par un couple de Mangemort, tu crois vraiment qu’il aurait fini dans le mauvais camp ? Demanda-t-elle à sa cousine. C’est stupide en tous les cas de juger une maison entière à cause des actes d’une poignée… Ce n’est pas du tout représentatif de Serpentard, j’en suis certaine. Dit-elle, butée.

Et le premier qui irait lui dire le contraire se mangerait un superbe sortilège de Chauve-Furie… Sa mère le lui avait appris et Lily était clairement très douée avec ce sortilège.

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Avec sa cousine, elles s’étaient mises d’accord sur les jours où elles s’entraineraient ensemble. Lily avait préféré mettre une limite pour voir comment elle progressait seule et puis… Mary-Alice était déjà assez gentille de lui accorder du temps, elle ne voulait pas trop abuser. Bien que cela ne semblait pas franchement embêtée l’ancienne verte et argent.

- Je ne veux même pas imaginer. Répondit-elle avec un sourire complice.

C’était certain qu’elles se seraient étripées au bout d’un temps. L’une comme l’autre avait un trop fort caractère, Lily le savait parfaitement… Pour éviter d’y penser, la jeune fille parla d’un autre sujet qui la préoccupait et qu’elle avait du mal à comprendre : la rivalité entre maison.

C’était si stupide d’en vouloir à des gens d’une maison pour les actes d’autres personnes ! Mais cela n’avait pas cessé… La Grande Guerre avait certes eu un impact un peu positif sur tout ça, les préjugés étaient malgré tout encore très présents. Et cela agaçait véritablement la rouge et or !

- Mais nous ne sommes plus en guerre… Les gens devraient s’en rendre compte, au lieu d’alimenter des rivalités qui sont franchement idiotes en plus d’être inutiles ! S’insurgea-t-elle. Ça me fait peur… Avoua-t-elle à sa cousine. Tout pourrait recommencer…

C’était ce qu’elle pensait. Si les choses ne s’amélioraient pas, la guerre reviendrait un jour. C’était inévitable à ses yeux.

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Finalement, Lily avait réussi sa cousine à oublier sa proposition de l’aider tous les soirs avec les sortilèges informulés. La sixième année voulait garder un peu de temps pour ses devoirs et puis surtout, elle avait un caractère aussi fort que celui de Mary-Alice, alors mieux valait ne se voir que le minimum syndical, sinon elles risquaient de se taper dessus à la fin, ce qui aurait été bien dommage.

Aussi une fois d’accord, les deux sorcières discutèrent d’autre chose. Lily n’avait pas pu s’empêcher de faire part à sa cousine de ses craintes vis-à-vis des préjugés encore présents à Poudlard… Elle finit même par lui avouer, quand Mary-Alice le lui demandait, qu’elle avait peur que tout ne recommence et qu’une nouvelle guerre n’éclate alors que la dernière ne date pas de si longtemps…

- Tu sais que ça n’est pas vrai… Tous les sorciers de l’ancienne génération n’ont pas appris de leurs erreurs… Sinon, on aurait moins de rivalité ici, avec les enfants de tous ces sorciers… Fit-elle remarquer. Je crois que c’est notre génération aussi qu’on doit changer. Sans quoi, ça va recommencer…

Même si elle souhaitait le contraire, Lily était assez lucide pour savoir que cela pouvait devenir la stricte vérité. Les humains, de façon générale, passait trop de temps à se faire la guerre. Ils n’étaient pas si différents de leurs voisins moldus, n’en déplaisaient aux sorciers les plus conservateurs…

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Les deux cousines avaient cessé de parler des cours supplémentaires que Lily avait réclamé pour s’améliorer dans les sorts informulés pour discuter d’autre chose, qui inquiétait tout autant la rouge et or. Lily était la fille d’Harry Potter, son père et tout le reste de sa famille lui avaient parlé de la guerre contre Voldemort et du pourquoi cette guerre avait pu avoir lieu. Or, elle voyait toujours la même chose : les préjugés et la division… Ainsi donc, la sixième année en était venue à craindre que cela ne recommence. Peut-être pas maintenant, mais un jour…

Aussi en fit-elle part à sa cousine qui tenta plus ou moins de la rassurer. Mais Mary-Alice semblait être d’accord avec elle, il y avait toutes les chances pour que cela recommence. Quand la prof lui parla de sensibiliser les gens dans son cours ou de rendre l’Étude des Moldus obligatoire, Lily lui lança un drôle de regard.

- Mais… Mary-Alice… Les cours d’Étude des Moldus sont obligatoires ! McGonagall l’a rendu obligatoire depuis la fin de la Grande Guerre. Rappela-t-elle à sa cousine. Tu ne t’en souviens pas ? Demanda-t-elle, légèrement inquiète. Y a quelque chose qui ne va pas ? Faut que j’aille chercher l’infirmière ?

Lily s’attendait à devoir décamper et vite pour aider sa cousine. Ce n’était pas normal qu’elle ne se rappelle pas d’un truc pareil, pas vrai ?